La population de la commune de Mont-Ngafula dénonce le calvaire qu’elle vit depuis un certain temps, en ce qui concerne l’approvisionnement en eau potable, les menaces d’érosion, l’absence de sites d’évacuation des ordures, etc. Une situation qui place les habitants de certains quartiers de cette municipalité dans la pauvreté ambiante, sous l’œil impuissant des autorités compétentes.
C’est ainsi que la population de cette municipalité se lance dans la quête des partenaires de développement, au niveau tant national qu’international, en vue d’arracher certains financement pour des projets d’intérêt communautaire. Car, des projets relatifs à l’approvisionnement en eau potable des quartiers Vunda-Manenga, Mbuki et une partie de Ndjili Kilambo crèvent faute de financement, renseignent des sources communales.
Il en est de même pour la cité de Kimwenza, où la population s’adonne aux activités maraîchères, soulignent les mêmes sources, avant d’épingler le problème lié à l’évacuation des ordures ménagères et la lutte contre les érosions qui menacent certaines parcelles de disparation.
DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES PRESQU’INEXISTANT
Les habitants de Mont-Ngafula implorent également les autorités du pays à penser à l’érection des infrastructures routières dans leur commune, pour relier notamment le marché « cité » à la cité Pumbu vers le quartier Kimwenza-Gare ; de Kimwenza-Gare à Kimwenza-Mission jusqu’au Rond point Ngaba et de l’interfaxe à Kimwenza.
Mille six cents foyers de cette entité administrative devraient bénéficier de cette faveur, dont l’exécution des travaux est assurée par des experts chinois. Pour acceder à un branchement promotionnel, précise les responsables techniques du centre de traitement d’eau de la Lukunga, le client doit habiter une rue desservie par une canalisation de la Regideso, présenter un titre valide de propriété de la parcelle à raccorder, payer une caution de 45.000 Fc à la banque et présenter un avis de raccordement délivré par le service de l’urbanisme et de l’habitat.
Malgré ces différentes difficultés, la commune de Mont-Ngafula a quand même réussi à se construire une salle de réunion sur fonds propres, dont le coût est évalué à 16.000 USD. Un bâtiment de 12 m de longueur et 9 m de largeur. Les travaux sont exécutés par une main d’œuvre locale, sous la supervision de l’administration communale.
Par ailleurs, le désenclavement de cette partie de la ville de Kinshasa nécessite beaucoup de moyens financiers. Car, jusqu’à l’heure de la « révolution de la modernité », les habitants de certains quartiers de Mont-Ngafula se croient encore vivre en province, alors qu’ils sont en pleine capitale congolaise. Face à la non-intervention des autorités étatiques, l’appui des partenaires extérieurs du développement demeure incontournable.
http://congoinfos-magazine.blogspot.com/2014/07/kinshasa-calvaire-des-habitants-de-mont.html
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